La décision de la direction de la RATP est un copié/collé des propositions de la SNCF, tandis que la situation des deux entreprises est totalement différente : la RATP est bénéficiaire.
Le montant est loin d’être satisfaisant et nombre d’agents sont exclus du dispositif. La RATP n’utilise nullement à plein les possibilités offertes par le gouvernement : 1000 euros sans prélèvements, ni impôts, jusqu’à 3600 euros nets par mois.
Si cela sera « toujours ça de pris » pour les bénéficiaires de notre entreprise, cette prime à la mode Sncf/Ratp va faire plus de mécontents que de satisfaits, y compris chez ceux qui la toucheront.
A la question posée par l’UNSA, la direction a répondu que cette prime n’affecterait pas les salaires 2019 (cette mesure est hors RMPP).
C’est heureux mais inutile, le budget prévisionnel 2019, dans sa mouture actuelle, ne permet pas d’envisager une augmentation salariale l’année prochaine.
Voilà la considération exprimée aux agents de l’entreprise.
Cela ne saurait rester sans réaction.