Une politique de modération salariale de la part de la direction

En complément des nombreuses réorganisations et suppressions d’emplois, la direction mène également une politique de modération salariale importante, malgré des résultats florissants.

Alors que l’entreprise affiche une santé financière solide et prospère, et que d’importants efforts sont demandés par ailleurs aux salariés, le partage des revenus que nous générons se dégrade de plus en plus.

Pour bon nombre d’entreprises, une politique de modération salariale peut prendre deux formes. La première, très rarement utilisée, consiste à baisser les salaires horaires nominaux. La seconde, plus commune, se matérialise par une baisse des salaires réels, c’est-à-dire une stagnation de ceux-ci dans un contexte d’inflation. Nous nous classons sans équivoque dans la seconde catégorie.

Les statistiques de l’INSEE affichent en effet une progression des prix de 2,3% sur un an. Situation inédite, les données inscrites au budget 2018 font état d’une baisse des salaires réels de 1,5% si l’inflation perdurait à ces niveaux, scénario très probable. Notons par ailleurs qu’IDFM majore chaque année la rémunération de la RATP en tenant compte de l’inflation… tout bénef pour l’entreprise !