L’UNSA RATP revendiquait ardemment la mise en oeuvre du télétravail dans l’entreprise depuis plusieurs années

Cette nouvelle possibilité offerte aux salariés répond en effet à plusieurs de nos ambitions majeures :

  • Favoriser l’évolution culturelle vers des approches managériales de plus en plus centrées sur la confiance ;
  • Améliorer la qualité de vie au travail en permettant un meilleur équilibre des temps de vie ;
  • Répondre aux enjeux de développement durable en contribuant à la rationalisation des déplacements en Ile-de-France. 

En 2016, l’UNSA RATP et la CFE CGC s’engageaient dans un accord  visant à mettre en œuvre une expérimentation du télétravail. La réussite de celle-ci permet aujourd’hui de conclure un nouvel accord actant son élargissement et sa pérennisation.

A compter de ce mois, tout salarié volontaire peut accéder au télétravail, sous réserve des critères définis dans l’accord :

  • L’éligibilité liée au poste : celui-ci doit bien sûr pouvoir être partiellement exercé à distance, et les outils métiers doivent être utilisables dans ce cadre.
  • L’éligibilité liée au salarié : ces critères portent notamment sur l’ancienneté, l’autonomie dans le poste, et bien sûr la capacité à disposer d’un lieu adapté.

Tout refus par la hiérarchie devra être motivé par écrit selon les critères définis dans l’accord.

Plusieurs formules sont proposées :

  • Le télétravail planifié : un ou deux jours par semaine, planifiés par avance dans le formulaire d’adhésion annuelle
  • Le télétravail annuel : comportant un volume de jours fixé dans le formulaire annuel d’adhésion (entre 12 et 70) non planifiés, permettant une plus grande souplesse d’utilisation.

Cet accord voit également aboutir une autre revendication portée avec insistance par l’UNSA : la multiplication des espaces coworking, permettant de télétravailler dans des lieux partagés (espace RATP ou tiers-lieux), plus proches de chez soi, à l’instar de celui ouvert à Noisiel l’an dernier.