Le programme DIAPASON présenté par la direction, prévoit la mise en oeuvre  de nombreux projets de productivité sur les fonctions support

L’ambition affichée : un « gain » de 2,5% / an pendant 7 ans, soit 17% au total, soit 121 mns€.

Ce faisant, la direction entend ramener le « poids » des fonctions support à 17% des « charges » de l’entreprise, pour reprendre les termes employés. Nous nous alignerions ainsi sur les standards du marché, tels que présentés par la direction.

Pour l’UNSA RATP, les fonctions supports et leurs artisans du quotidien ne sont ni un poids, ni une charge : ils constituent une richesse !

Les fonctions visées sont les suivantes : finance, achats et approvisionnements, immobilier, SI, COM, RH (hors ESE, CCAS et formation), marketing, ADT et juridique.

Si la notion de contribution des fonctions supports à la préparation à la concurrence peut s’entendre, l’objectif apparait démesuré et arbitraire. Il s’appuie sur des comparaisons sommaires et obscures avec la concurrence, sans aucune transparence sur celles-ci.

L’impact sur l’emploi dans l’entreprise serait très important. Par exemple, pour la filière RH (comprenant GIS et les fonction RH des départements), plus d’un tiers des emplois (environ 350) seraient supprimés.

Quels impacts sur la mobilité et la promotion sociale, dans un cadre où de nombreux départs ne seront pas remplacés ?

Quelles conséquences sur les parcours des femmes, alors que les filières concernées contribuent aujourd’hui largement à la féminisation de l’entreprise ?

Quelle capacité à offrir des possibilités de reclassement aux salariés inaptes à leur emploi d’origine dans l’avenir ?

Autant de sujets problématiques et de défis sociaux. L’UNSA RATP s’attachera également à préserver la qualité du travail, et s’opposera à toute nouvelle organisation qui comporterait des effets néfastes sur les conditions d’exercice des métiers.

L’UNSA RATP visera la mise en oeuvre de parcours professionnels motivants et enrichissants, et défendra les principes de volontariat et de sécurisation des mobilités.

Nous continuerons également de veiller à ce que les garanties prévues par le protocole GPEC soient appliquées pour toute évolution d’organisation.