HOLD-UP SUR LES RETRAITES, INJUSTICE ET STIGMATISATION DES RETRAITES

Les mesures gouvernementales annoncées par le Premier Ministre en cette fin août, provoquent un vif sentiment de révolte parmi les retraités.
Aucun gouvernement n’a demandé autant de sacrifices aux retraités et toutes les mesures prises envers les retraités sont contre-productives.
Car qui peut ignorer le poids des seniors dans l’économie ?

En 2020, les seniors seront plus nombreux que les enfants de moins de 5 ans, ils dépensent en moyenne près de 28 000 euros par an Ils représentent 52 % de la consommation, dans la santé, l’alimentation, mais aussi 50 % des achats de véhicules, 35 % des jouets.

Ils participent bénévolement à de nombreuses activités socialement utiles.

Injustice, stigmatisation qualifient également ce mépris envers eux.

Blocage ou presque des pensions pendant 4 ans, suppression de la demi-part pour le calcul de l’impôt sur le revenu pour des personnes vivant seules ayant élevé au moins un enfant, l’imposition des majorations de pension pour enfants, gel des retraites complémentaires pendant 3 ans, hausse de 1,7 % de la CSG, menaces sur la pension de réversion, pas d’augmentation des pensions en 2018.

Voilà maintenant l’annonce de la programmation d’une sous-indexation des pensions de retraites par rapport à l’inflation – elles n’augmenteront que de 0,3 % pour 2019 et 2020 pour une inflation estimée à 2,3 % sur les 12 derniers mois de 2018.
Les retraités réalisent que les coups de rabot ne s’arrêteront pas là.

Certains membres du gouvernement, relayés par des « journaleux » n’hésitent pas à assimiler les pensions de retraite à une prestation sociale ! ! NON !
Les pensions sont le fruit de nombreuses années de travail et ne sont en aucun cas dans un cadre « social ». Cela a été dit et redit, jamais les retraités n’ont été autant attaqués.

L’annonce du plan pauvreté du chef de l’État a le mérite de parachever sa vision d’un « nouveau monde » où la France, start-up nation, serait un grand marché où les derniers de cordée auraient des « devoirs » afin de s’assurer une maigre chance de survie. Alors que s’achève une première année dédiée aux premiers de cordée, avoir multiplié les cadeaux aux plus aisés, avoir dérèglementé et privatisé à tout-va et avoir préparé le terreau de l’état de marché où règnent la loi de la jungle et le chacun pour soi, il est temps de faire rentrer dans le jeu, ceux qui « coûtent un pognon de dingue ».
Deux angles d’attaque principaux voient le jour, dès le plus jeune âge une identification au sein des « gens qui ne sont rien » au cas où se trouverait « un petit Mozart » à-même de rejoindre le club restreint des premiers de cordée.

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